3. Origine et histoire des Malan
La proclamation de l'Edit de Milan par Constantin, Empereur de Rome, en 313 av. J.C., mit fin à persécution des Chrétiens dans l'empire romain. La foi chrétienne devint la religion officiele de l'empire romain.
Nombre de fonctionnaires adoptèrent la foi chrétienne en vue d'avancer leur position dans la société. Ceci éventuellement fit que l'église consistait de quelques personnes qui étaient chrétiens par conviction, mais aussi d'autres personnes qui joignirent l'église purement parce que cela leur convenait.
Dans l'eglise même l'idée croissait que Marie et les "saints" pouvaient agir comme intermédiares entre Dieu et le peuple. Beaucoup d'importance fut attachée aux reliques qui en apparence consistaient de pièces de la croix ou d'os ou du sang des apôtres et des saints. Ces objects furent conservés et adorés.
Au début du 5ème siècle, Vigilantus de Piémont condamna la coutume de l'adoration de saints, statues et reliques et les prières pour les morts.
En 830 ap. J.C., Claudius, évêque de Turin, trouva refuge dans les vallées du Piémont à la suite de son refus d'accepter l'autorité de l'évêque de Rome, qui s'appellait maintenant "Pape".
En 945, l'évêque de Vercelli rapporta qu'un groupe de personnes, connus sous le nom de "Prophètes" à cause de leur prédication, faisaient un nombre de personnes fuir l'église catholique.
En 1030, l'archévêque de Milan fit 28 personnes brûler devant la cathédrale. Ils furent envoyés du Piémont pour être jugés suite à leur refus de sa conformer aux rituels de l'église catholique.
En 1135, Arnaldo de Brescia agit comme chef d'une révolte populaire contre l'église catholique romaine de Milan. Arnaldo insistait pour une division absolue entre l'église et l'état.
En 1184, "les pauvres d'esprit" furent excommuniés par le Conseil de Verone. Leur chef Valdès, riche marchant de Lyon, vendait tout ses biens et donnait son argent aux pauvres après avoir lu Matthieu 19:21. Ses partisans prêchaient le repentier, les bonnes actions et la manière de vivre chrétienne. Ils maintenaient aussi qu'ils pouvaient interpréter la Bible sans l'intercession d'un prêtre.
Les partisans de Valdès s'enfuirent de Lyon et proclamèrent l'Evangile dans le nord et dans le sud de la France, l'Espagne et la Bavière. Dans le nord, les Vaudois furent très actifs dans l'actuel Franche-Comté, qui faisait alors partie de la Bourgogne.
En 1207, Arduin, évêque du Turin, se plaignit des "sectaires apostoliques" qui prêchaient au Piémont et en 1210 l'empereur Otto IV donna des ordres à Carision, nouvel évêque de Turin, de se débararraseur des "hérétiques vaudois" au Piémont.
En 1261, le non de Malan apparut au Piémont pour la première fois. Cette personne habitait Molines dans la vallée de Queyras. Ce village est situé au côté occidental des Alpes Cottiennes dans la France actuelle.
On croit que le premier Malan de Molines ait pu être un fils de Pierre Malent et de Blanche de la Vavrette. Pierre Malent mourut à Lyon en 1284. Il avait au moins deux fils, Jean et Bernard. Bernard habitait Lyon et avait sept enfants entre 1261 et 1274.
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